Ce personnage s'obstine à défendre ses idées sans faire le métier d' " ingénieur des âmes " au service du parti. Passe encore qu'il s'intéresse à un homme dont la propagande officielle assure qu'il n'a jamais existé, mais il saute les bornes du tolérable lorsqu'il prête à son Jésus cette réplique: " Tout pouvoir est une violence exercée sur les gens. Le temps viendra où il n'y aura plus de pouvoir ni celui de César ni aucun autre. " La cause serait entendue, le dossier classé si le diable, sous l'aspect de Woland, professeur de magie noire, ne s'en mêlait en suscitant dans Moscou une série d'événements hallucinants. Le maitre et marguerite châtillon en bazois. On comprend que les fonctionnaires de la culture aient, pendant des décennies, empêché la publication d'une œuvre si foisonnante qu'elle suscite de multiples interprétations, si fantastique qu'elle déroute complètement les percherons du réalisme, si cocasse qu'elle détruit par la dérision les hommes en cour et les idées en place. Il a fallu attendre vingt-six ans après la disparition du romancier pour que le revue Moskva publie, pour la première fois en U. R. S. et en y pratiquant quelques coupures, l'œuvre majeure d'un des auteurs les plus puissants de la littérature soviétique.
et de Douy ( Douy? ), Conseiller et chambellan du roi Jean II de France, en 1363; Hugues de Châtillon, maître des requêtes de l'hôtel du roi, chantre de l'Église de Reims; Jeanne de Châtillon, mariée à Gilles de Rodemack; Isabelle de Châtillon, dame d' Orly-en-Brie et de Beauverger, mariée avec Guy de Laval, seigneur d'Attichy-sur-Aisne.
Le Diable a deux visages: en jouant de la réversibilité du bien et du mal, il est capable de semer la violence et l'effroi, comme de créer l'étincelle qui, dans un monde figé, donne naissance à l'amour et à la création. La liberté souveraine de l'imagination fait échec à la folie meurtrière de l'ordre imposé. Après Idem au Théâtre de la Tempête et l'an passé, aux Bouffes du nord, Notre crâne comme accessoire, Igor Mendjisky propose sa version de ce chef-d'œuvre de la littérature russe du XX ème siècle.