Et ça n'a pas changé: Quand on voit d'une part, l'Indien Raoni défendant sa forêt amazonienne, et la famille Rothschild d'autre part, étouffant sous les actions, à côté des 8 millions de pauvres en France ( revenu inférieur à 880 euros par mois), qui a raison? Je ne peux m'empêcher de rapprocher ces deux essais du superbe livre de Jean-Claude Carrière, "La controverse de Valladolid": sur la demande de Charles Quint, des experts se réunissent en 1550 pour savoir si les Indiens sont des animaux (sans âmes) ou des humains avec une âme donc! Bouquin essentiel! C'est avec lui que j'ai compris que la religion catholique avait fait autant de mal à la population terrestre que les islamistes. Résumé Des Cannibales et Des Coches de Montaigne. Mais ceci est une autre histoire... Qui c'est les barbares? + Lire la suite Commenter J'apprécie 51 1 S'il fallait lire deux essais de Montaigne ce seraient ces deux-là: pas une ride! Quelle clairvoyance, quelle prescience des catastrophes à venir, quelle vigoureuse ironie et quelle vibrante indignation! La colonisation et le fameux "choc des civilisations" fantasme commode pour l'exploitation de l'une par l'autre -devinez lesquelles- y sont abordés à l'occasion d'une ambassade de Montaigne auprès de ces fameux cannibales et d'une méditation sur les dégâts irrémédiables -déjà- des conquistadores, plus tard évoqués par Hérédia "comme un vol de gerfauts hors du charnier natal"...
Partie intégrante de ses « Essais » – écrit de 1572 à la fin de sa vie en 1592 – « "Des cannibales" et "Des coches" » de Montaigne sont deux extraits qui s'inscrivent dans l'énorme bouleversement qu'a constitué la découverte de l'Amérique en 1492 par Christophe Colomb. La rencontre entre les Européens et les Amérindiens sert de toile de fond à ces deux chapitres, dans laquelle l'auteur esquisse une critique du colonialisme et de ses conquêtes sauvages, et fustige la notion de « barbares » utilisée pour décrire des populations autochtones. Ce faisant, "Des cannibales" et "Des coches" est une vaste réflexion sur la découverte de l'Amérique et un regard bienveillant sur ceux qui sont « différents ». Observateur clairvoyant, il voit dans les peuples indigènes une autre culture, pleine de sagesse et propose le respect des traditions et des coutumes. En résumé de "Des cannibales" et "Des coches", « Où sont les sauvages? Résumé des cannibales et des coches de ocasion. » demande Montaigne: son analyse montre que la vraie sauvagerie est celle de la colonisation qui tente d'imposer ses valeurs aux autres, sans s'y intéresser.
La dernière phrase du texte est très ironique: "tout cela ne va pas trop mal: mais quoi? Ils ne portaient point de haut de chausses": cette phrase n'est pas une critique des cannibales, mais une critique des Européens qui ne peuvent envisager que d'autres puissent aller autrement habillés qu'eux. qui vont souvent nus. Les Essais prennent position très clairement contre la colonisation et montrent que les cannibales sont des êtres intéressants et intelligents. [... Des cannibales, Des coches, Essais - Michel De Montaigne (1580). ] [... ] Le 1er il a su réclamer le droit de tout individu à l'esprit critique, au libre examen dans tous les domaines. Il met sa pensée à l'épreuve:pour lui essayer c'est « penser » et le mot « essai » vient du latin « exagium » qui veut dire la « balance », la « pesée ». Ici dans cette anecdote avec les Indiens, il parle de relativisme culturel: " Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà" comme disait Pascal. ] La critique implicite, car elle passe - Montaigne veut dénoncer le fait que l'ethnocentrisme des Européens les pousse à l'ostentation: le fait d'être content de soi pousse à se valoriser: (tout le monde est concerné) leur fit voir notre façon/notre pompe (répétition de « notre » qui marque l'orgueil) /la forme d'une belle ville » = rythme ternaire ascendant = autosatisfaction de ceux qui qui font visiter les cannibales.
Pour cela, tous deux vont s'évader du zoo. La moindre sirène de police les fera alors sursauter, se cacher en toute hâte. Gocéné et Badimoin vont alors se réfugier dans un café, où ils vont se restaurer pour reprendre des forces. Dans ce passage de Cannibale, en ressortant, la forte pluie va les obliger à s'abriter dans les couloirs du métro. Mais Gocéné ne peut se résoudre à cette situation. Il veut absolument retrouver Minoé. Résumé des cannibales et des coches 2. Ils vont donc retourner au parc animalier, où, sous la contrainte, ils vont faire avouer à un gardien ce qu'il allait advenir de la jeune fille et de ses compagnons d'infortune. Le gardien a fini par leur révéler que la destination finale du voyage était un cirque en Allemagne, mais qu'auparavant le groupe allait séjourner dans un dortoir à Paris. Les deux jeunes garçons se sont précipités au dortoir, pour tenter d'intercepter le convoi avant le départ outre-Rhin. Des soldats sont venus, les obligeant une nouvelle fois à s'enfuir. Gocéné et Badimoin se sont donc rendus à la gare.