Début juin, La SFEPM réitère sa demande de protection du putois et publie un nouveau rapport [1] de 113 pages détaillant les mesures de conservation qui pourraient être mises en œuvre si le statut « d'espèce protégée » lui est reconnu. Bien que l'ensemble des mesures de conservation proposées ne relèvent en grande partie pas de sa compétence, seule la reconnaissance d'un statut de protection réglementaire par le ministre de l'écologie permettrait d'assurer la protection effective du putois en France. Sauvegarder l'espèce dofus. L'actuelle secrétaire d'État en charge de la biodiversité, Bérangère Abba, a laissé sous-entendre une possible révision du statut « nuisible » du putois en 2022, sans garantir l'attribution d'un statut d'espèce protégée. Certes encourageante, cette déclaration qui n'engage à rien reste toutefois insuffisante pour assurer la protection du putois contre les nombreuses menaces auxquelles il fait face. De nombreuses menaces… Les causes du déclin du putois s'expliquent par une multitude de facteurs qui contribuent au recul de sa population en France [2].
La Loutre d'Europe mesure entre 1 mètre et 1, 30 mètre de longueur, dont un tiers concerne la queue et pèse entre 6 et 11 kg. Si le mâle a tendance à être plus grand que la femelle, on ne peut pas dire que le dimorphisme sexuel soit prononcé, aussi faut-il être averti pour les différencier à l'œil nu l'un de l'autre. De même, ce mammifère qui est un très bon nageur et se nourrit essentiellement de poissons, mais aussi d'amphibiens, d'invertébrés et plus rarement de mammifères, d'oiseaux ou de reptiles, passe du temps sur la terre et on peut le rencontrer à plusieurs kilomètres d'un cours d'eau. Son terrain de chasse est vaste et le domaine vital d'un mâle peut aller jusqu'à 40 km, sur lequel vivront plusieurs femelles. La loutre a besoin de beaucoup de nourriture, mangeant environ un kilogramme par jour, ce qui représente 10 à 15% de son poids. Sauvegarder l espèce sur le site. Sans doute par adaptation aux Hommes, les loutres d'Europe ont tendance à vivre la nuit ou à la tombée du jour, alors que rien ne les prédispose naturellement à une vie nocturne.
Finie l'hibernation, avec le printemps, les hérissons pointent leur museau hors du nid où ils ont passé la saison froide. L'association de défense de la faune sauvage LPO et le Muséum d'histoire naturelle en profitent pour proposer une « mission hérisson ». « Elle doit permettre aux scientifiques d'évaluer l'état de santé de l'espèce; en Angleterre, où un protocole similaire existe depuis 20 ans, on a décrit un déclin de plus d'un tiers de la population! Comptez les hérissons pour sauvegarder l’espèce - Le Parisien. » pointe Marjorie Poitevin, responsable des sciences participatives à la LPO. Cet animal rarement chassé pour sa chair est victime d'accidents de la route mais aussi des granulés anti-limaces ou des attaques de chats. Lors de la première vague de cette enquête, cet été, plus de 900 personnes ont collecté près de 5000 empreintes.
Observation du putois d'Europe à Douvaine - Enfin, bien que constituant davantage une cause historique du déclin du putois, la chasse et le piégeage continuent de représenter une menace directe pour la conservation de l'espèce dans l'hexagone. Lorsqu'ils ne sont pas directement visés, les putois ne sont pas à l'abri des piégeages accidentels liés à la régulation d'autres espèces pouvant causer des dommages aux activités humaines, provoquant par ailleurs une diminution des populations de proies. Sauvegarder l'espèce. Malgré que des causes naturelles de mortalité existent, notamment la maladie de Carré, force est de constater que les activités humaines constituent la principale cause de la disparation de l'espèce. Dès lors, n'est-il pas temps de sérieusement envisager la reconnaissance d'un statut « protégé » afin de garantir une cohabitation harmonieuse entre nos deux espèces? Un plan de conservation pour sauver les putois Afin d'assurer la restauration des populations de putois sur le territoire français, il est essentiel que le putois soit inscrit sur la liste des mammifères « protégés » pour notamment permettre l'interdiction de son piégeage et la mise en place de programmes de conservation.
Leur naissance est d'une importance capitale pour la biodiversité. Le pas est encore hésitant, calqué sur celui de leur mère qui fait encore leur éducation. C'est l'une des toutes premières sorties de ces deux bébés jaguars. Et pour l'occasion, le public s'est levé tôt pour ne pas rater ce moment magique. Ils n'étaient que six nouveaux-nés en 2021 dans toute l'Europe. Une bonne nouvelle, très rare, pour un parc en région parisienne. Avant l'ouverture, samedi matin, l'équipe est aux petits soins. Elle s'adonne à une inspection de l'enclos un peu plus poussée que d'habitude, comme l'explique Chloé Gourdon, soigneuse au Parc animalier "Parrot World" à Crécy-la-Chapelle en Seine-et-Marne. Les félins sont chouchoutés car ils étaient très attendus. L'espèce est en danger à cause de la déforestation en Amazonie, son milieu naturel. Il faut repeupler ses rangs. « Sauvons les putois ! » : un plan d’urgence pour sauvegarder l’espèce. Alors, le parc collabore avec 700 autres dans toute l'Europe pour créer des couples. "Nous avons récupéré deux jaguars génétiquement compatibles.