De telles pièces d'or sont nommées « pour servir » car elle contiennent rigoureusement le même poids de métal précieux, sont difficiles à distinguer des véritables et finalement étaient utilisées comme les autres. Il est ainsi arrivé que la Banque de France détienne des Mariannes avec le Coq à queue longue, fausses pièces très difficiles à détecter comme telle par les professionnels. Ces faux étaient créés pour bénéficier de la prime élevées de la fin des années 70. A son apogée, en janvier 1980, le napoléon valait par exemple 2, 5 fois son poids d'or. Il s'échangeait alors à 1 130 francs. C'était l'époque où les russes et les libanais fabriquaient de faux napoléons (mais en or véritable) pour récupérer la prime lors de la revente. C'est ainsi qu'a été frappé la Marianne Coq de 1915. Quelques méthodes pour détecter les fausses pièces d'or. La dernière pièce d'or Marianne officiellement frappée par la France portant le millésime 1914, il était évident qu'il ne pouvait s'agir que d'un faux dans le cas d'une pièce datée de 1915. Aujourd'hui, les fausses Marianne Coq de 1915 sont vendues comme les autres pièces en or, sans prime évidemment.
Les deux derniers chiffres de l'année y figurent et son uniquement visibles à la loupe.
Elles sont ensuite écoulées par des marchands asiatiques ou revendues sur Ebay ou Craigslist. Le seul conseil que l'on peut donner aux acheteurs, c'est de s'abstenir si le prix semble être trop beau pour être vrai, d'après Schechter. Une véritable pièce d'or se vend pour 50 à 60 $ de plus que le cours. Si le prix proposé est inférieur, c'est qu'il y a probablement anguille sous roche. (…) »