Après la bataille de la Marne, l'Argonne devient un verrou de septembre 1914 à septembre 1918. La Vème armée du Kronprinz impérial met fin à son repli sur les hauteurs de Montfaucon. La création d'un front continu entre la Champagne et la Meuse rend dès lors nécessaire une installation en Argonne. Le 24 septembre, les premiers éléments allemands pénètrent dans la forêt. 11 avril 1916 : pas de quartier de l’Argonne à la Meuse – Les guerres d'hier au jour le jour. Par sa situation géographique, la forêt d'Argonne va constituer un trait d'union entre les deux zones majeures des combats que sont à l'ouest la Champagne et à l'est Verdun. Pour chacun des deux adversaires, l'Argonne permet d'assurer les liaisons entre les deux champs de bataille. L'Argonne devient rapidement un verrou. A l'intérieur de l'Argonne, trois sites de combat s'individualisent: le bois de la Gruerie, le Four de Paris et Vauquois. La guerre de position prend, dans cette forêt, un caractère spécial car ce ne sont que des fourrées presque impénétrables, et peu de chemin facile. L'humidité est grande avec toutes ses sources, la boue s'y forme rapidement.
La progression des Britanniques se fait mètre par mètre et ceux-ci subissent les constantes contre-attaques des troupes allemandes. Une division anglaise atteint presque le village de Geluveld et le bois du Polygone est conquis. Au nord, la 5 e armée progresse jusqu'à Zonnebeke. Offensive du 6 novembre [ modifier | modifier le code] L'ultime offensive, fixée le 6 novembre à 6 h, est confiée au Corps canadien de Currie et a pour objectif les villages de Passchendaele et de Mosselmarkt, et la crête au-delà. Les 1 re et 2 e divisions, appuyées par un puissant barrage d' artillerie, enlèvent les deux villages en deux heures avec des pertes s'élevant à 2 238 hommes. 1916 | Les combats de l'Argonne en 14-18. Enfin, le dernier assaut du 10 novembre permet d'atteindre le reste des hautes terres surplombant Ypres, et de les prendre malgré les tirs allemands. La bataille de Passchendaele, connue également sous le nom de troisième bataille d'Ypres, s'arrête là. Les Canadiens à Passchendaele [ modifier | modifier le code] À l'automne 1917, après le grand succès de l'armée canadienne à la bataille de la crête de Vimy en avril de la même année, on envoie celle-ci dans le Sud de la Belgique.
En Argonne, la guerre des mines Alors s'enclenche la guerre des mines, qui culmine sur la butte de Vauquois (photo), dont le versant sud est repris par les troupes françaises au prix de sacrifices inouïs. Sapeurs et pionniers y creusent des kilomètres de galeries, puits et rameaux. Ils transforment les lieux en termitières avant de déclencher l'explosion de tonnes de dynamite qui rasent le village au sommet et font même baisser l'altitude de la butte! Les vestiges demeurent de cet affrontement titanesque: réseau de cratères géants et galeries souterraines de 5 km, côté français, et de 17 km, côté allemand, équipées de 182 chambres pour des soldats réduits à l'état de rats. "539 explosions de mines ont été recensées, dont l'une de 60 tonnes, qui fit 108 victimes le 14 mai 1916 à 16h10, bouleversant tout l'extrême ouest de la butte", précise Yves Massotte, passionnant guide et animateur de l'association Les amis de Vauquois. Bataille d argonne 1916 single. Forte de 775 membres, celle-ci entretient à la perfection le dôme lunaire, où l'herbe drue a remplacé la boue fangeuse.
<<< Une vue de la forêt d'Argonne par Méheut
JMO du 147ème R. I. (2ème C. A. – 4ème D. – 7ème Brigade) – 13 septembre 1914 au 18 janvier 1915 Posted by argonne1418 on 26 janvier 2015 · Commentaires fermés sur JMO du 147ème R. – 7ème Brigade) – 13 septembre 1914 au 18 janvier 1915 Journal des Marches et des Opérations du 147ème R. du 13 septembre 1914 au 18 janvier 1915. JMO saisi sous Word et enrichi de quelques données concernant certains officiers. Bataille d argonne 1916 to this day. A télécharger au format pdf. De nombreuses cartes ou croquis associés au JMO.