Concert donné par « les voix d'Oxford », chœur mixte de 14 chanteurs et orgue dirigé par Mark Shepherd. Ils ont déclenché un enthousiasme légitime. Par contre, la tristesse est venue des déclarations de Jean-Etienne Béliard, cheville ouvrière de ce festival quand il a annoncé publiquement que cela serait sans doute la dernière édition de ces « Estives musicales ». L'argent évidemment… Il n'y a pas le compte… Malgré un budget modeste, 33 000 euros cette année, les organisateurs n'ont pas trouvé auprès des collectivités le soutien financier indispensable à joindre les deux bouts. C'est une baisse successive des aides des collectivités depuis 2008. Comme le souligne Monsieur Béliard: « les artistes doivent être payés normalement ». En effet et c'est une question de fond: les artistes ne vivent pas d'amour et d'eau fraîche. L'époque de la « Bohème » est loin derrière nous, même si l'opéra de Puccini nous émeut toujours autant. Voilà une réalité que nous avons tendance à oublier. L homme ne vit pas que de pain d. Un festival de cette qualité a des répercussions très importantes pour la vallée et pour son économie.
Par: HABIB TENGOUR Pourquoi la littérature? Pour vous, pour la société, pour les humains? Pour qui ou quoi un écrivain écrit-il? Q uestions que l'on pose toujours aux écrivains! Questions auxquelles les écrivains n'ont pas toujours une réponse satisfaisante. Au fond, la réponse de Beckett, dans son laconisme, résume bien ce qui motive un écrivain à écrire, il n'est bon qu'à cela. Et c'est tant mieux. L'écriture est une nécessité à laquelle l'écrivain ne saurait se soustraire. N'est écrivain que celui qui se soumet à cette nécessité. C'est là un truisme. Souvent, quand l'écrivain sort de son domaine pour s'investir ailleurs (on l'y incite souvent et lui-même parfois le désire, titillé par de mauvais démons), le résultat est catastrophique, quand bien même il est encensé pour cet engagement. Cela ne veut pas dire que je défends l'écrivain retiré dans sa tour d'ivoire. L'art pour l'art n'a pas plus de sens que l'art reflet du social. Qui a dit : "L’homme ne vit pas que de pain" ?. Finalité sans fin, l'art se suffit à lui-même, exigeant de l'artiste une servitude volontaire.
« L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute Parole qui sort de la bouche de Dieu. » Matthieu 4. 4 Cette parole de Jésus-Christ vous semble-t-elle ridicule? D'abord, qu'est-ce que cela veut dire, toute Parole qui sort de la bouche de Dieu? Depuis quand Dieu a-t-il parlé? On ne le voit guère, Dieu, au milieu de la tourmente internationale, des drames personnels et familiaux, des catastrophes naturelles et des problèmes écologiques qui nous semblent insurmontables... Oui, c'est sûrement comme cela que beaucoup réagiront à cette petite phrase de Jésus-Christ. Et pourtant, et pourtant… Dieu parle à sa manière, et même de façon très claire. L homme ne vit pas que de pain en. D'abord, il parle à travers son œuvre majeure, la création de l'univers, qui n'est pas, qui ne saurait être le produit du chaos, du hasard incontrôlé, de millions de milliards de combinaisons hasardeuses qui n'ont aucun sens. D'abord, si l'univers n'a pas de sens, que faites-vous en ce moment à lire cet article? Mais non, l'univers entier crie la puissance et la sagesse infinie de celui qui l'a fait et le maintient à chaque instant.