« Quand l'histoire passe à table » À partir d'aujourd'hui le Dauphiné Libéré me fait l'honneur de mettre en avant mon travail. Chaque lundi, pendant tout l'été, les lecteurs pourront retrouver une visite de cuisine iséroise dans les pages loisirs du journal. Aujourd'hui: le château de Sassenage. Merci beaucoup à eux! Quand on vous dit « Berlioz », vous pensez quoi là tout de suite? Les plus calés sauront citer son art, son talent, peut-être même quelques œuvres, musicales ou littéraires. Les plus pragmatiques (et anciens! ) se rappelleront du vieux billet de 10 francs. Moi quand j'entends « Berlioz », je ne peux pas m'empêcher en plus de voir Stanislas Lefort et Méphistophélès dans la grande salle de l'Opéra de Paris. La fameuse scène de La Grande Vadrouille, Louis de Funès en chef d'orchestre qui dirige La Marche Hongroise, extraite de la Damnation de Faust. Et sa réponse à ceux qui perturbent son travail: « Je ne veux personne dans la salle lorsque je travaille, je ne veux que Berlioz, et moi.
» L'ingrate Camille s'éloigne peu à peu de son esprit. Il a rencontré une jeune fille sur laquelle nous ne saurons rien, sinon par une confidence faite à un ami: « Comme je ne voulais pas amener mon amante chez moi, je l'ai conduite dans une caverne que je connaissais sur le bord de la mer [... ] et les noces se sont célébrées plus loin, tout bonnement sur la grève; la mer était furieuse, ses lames venaient se briser à nos pieds, il faisait un vent nocturne violent et je m'écriais [... ]: "Pompes de notre hymen, dignes de la grandeur de nos amours sauvages! " » Berlioz est donc heureux, le mois de mai 1831 est splendide, le musicien se promène, se baigne, aime et compose. Mais la police du roi de Sardaigne veille. Que vient donc faire à Nice ce jeune musicien français bizarre? Il ne va jamais au théâtre ni à l'opéra et il joue au billard avec des officiers piémontais. Berlioz ne peut rester plus longtemps à Nice, qu'il quitte le 21 mai pour retourner à Rome, où il arrive le 3 juin. Il aura eu vingt jours de bonheur.
Madame la juge a elle aussi apprécié ma tête, mon épaule, mon arrière-main, mais a remarqué mon dos long et m'a jugé un peu inquiet. Je n'ai pas de photo souvenir de cette exposition; on est arrivé en catastrophe sur le ring, après avoir durement patienté dans les embouteillages pour rentrer dans l'expo... Le 5 octobre 2007, mon humaine m'a enmené chez le vétérinaire, pour que je passe une radio des hanches. Mon cliché a ensuite été envoyé au Professeur Genevois, qui a déclaré que mes hanches ne présentent aucune trace de dysplasie ("A/A" selon la classification SCC, "A" selon la classification FCI). Et dans la foulée, le 15 octobre, je rentrais dans le cabinet d'un vétérinaire ophtalmologiste, agréé par mon club de race, le CFBA (Club Français du berger Australien). J'en suis ressorti en ayant été déclaré indemne à ce jour des tares oculaires (MHOC) dont la recherche est recommandée par le CFBA. Puis c'était la Spéciale de race, à l' exposition internationale de Nantes, le 27 octobre 2007.
Allez vous en ou j'y vais! ' Les aventures de Rabbi Jacob Sur un arbre perché L'homme orchestre 10 'la ferme vous! amenez moi le cheval! ' Le gentleman d'Epsom Fantômas contre Scotland Yard Le tatoué
J'ai joué jusqu'à douze heures d'affilée dans les boîtes de nuit, ça m'a un peu dégoûté… Mais enfin j'ai gardé ça dans les mains et dans l'esprit! Et à l'occasion peut-être, dans une pièce ou dans un show, je rejouerai du piano … » Ces occasions de renouer avec l'art du clavier ne se présenteront pas, mais l'oreille musicale de Louis de Funès, elle, se révèle bel et bien à travers ses films. On le voit ainsi en chef d'orchestre dirigeant La damnation de Faust de Berlioz dans La Grande Vadrouille, artiste multifacette dans le film musical L'homme-orchestre, ou encore danseur dans Le Grand Restaurant et Rabbi Jacob. Ce que Louis de Funès conserve finalement de ces années music-hall, c'est une famille, un héritage qui lui permet de garder ses repères au cours de son ascension vertigineuse, et une fois sa notoriété confirmée. Sur le tournage du Corniaud (1965), il se lie ainsi d'amitié avec Bourvil, passé lui-aussi par les cabarets parisiens. En 1971, alors qu'il a acquis la réputation d'être distant et réservé hors caméra, Louis de Funès se découvre également une agréable complicité et un même sens de l'humour avec le comédien-chanteur Yves Montand: « Probablement parce que je viens du music hall, et qu'il vient du music hall », expliquera ce dernier sur tournage de La Folie des Grandeurs, face à la caméra d' Elisabeth Desaint.