C'est à dire qu'il y trouvera des personnes avec lesquelles il pourra établir une relation d'une autre nature que celles qu'il avait connues jusqu'à présent. On espère que de cette nouveauté, il pourra établir un nouveau rapport au monde, plus apaisé et plus vivant. Lorsqu'on ouvre un CER, on fait le pari que les jeunes trouveront là un autre type de relations, plus structurantes, moins mortifères. Mais rien ne garantit que la demande de ces ados trouvera là une réponse même partielle! Concrètement cela veut dire qu'il est difficile de tout mettre dans un projet. L'autorité, en particulier ne s'écrit pas, elle ne se décrète pas. Elle aussi relève de l'alchimie de la relation éducative et ne peut être décidée comme l'une des conditions d'un accueil: ici on est autoritaire! Ce serait le meilleur moyen d'obtenir une résistance forcenée à toute tentative d'autorité! La demande en travail social st. C'est d'ailleurs un peu ce qui s'est passé lors de la création des centres éducatifs fermés. Miser sur la demande, cela relève de la chasse aux papillons comme le chantait Brassens, on part et on espère que ça aura lieu… Rien n'est donc plus éloigné de la notion de projet, lui-même émanation de la démarche évaluative.
En d'autres termes, l'historique social comprend à la fois le passé et le présent le plus immédiat. Échelles d'évaluation sociale: instrument scientifique utilisé pour identifier les situations sociales à un moment donné. Il permet d'élaborer un diagnostic social. Projet d'intervention sociale: un outil qui comprend une évaluation-diagnostic de la situation et des personnes avec lesquelles agir. Ainsi qu'une détermination des objectifs opérationnels, des activités et des tâches, de l'utilisation des ressources, du calendrier et des critères d'évaluation. Ces cinq documents sont ceux qui, fondamentalement, forment l'axe à travers lequel le travail est effectué. Ils contiennent les informations les plus pertinentes. "L'assistant social ne gère pas la misère, il défend la dignité. " -Anna Lima- Qu'est-ce que le rapport social et quels sont ses objectifs? Travail à la demande : quel modèle social ? | Institut de l'Entreprise. Selon Pérez (2000), le rapport social est une synthèse explicative concernant une situation donnée. Cette synthèse est émise par l'assistant social suite à l'évaluation pour la réalisation d'un objectif spécifique.
Il est important de mentionner qu'un rapport social doit toujours être daté et signé par le professionnel pour étayer ce qui y est dit. Les données essentielles sont les suivantes: Données d'identification. Caractéristiques et données personnelles. De l'état de santé, des problèmes manifestés, des antécédents… Données sur la famille et la cohabitation. Structure familiale, soutien formel et informel, relations au sein de la famille… Données sur l'économie et l'emploi. Caractéristiques du logement et de l'environnement physique. C'est-à-dire, répartition de l'habitation, existence ou non de barrières architecturales, ressources dans le quartier (centre de santé, lieux de loisirs et de détente, commerces…). Toute information que le professionnel juge pertinent de mentionner et qui ne correspond pas aux sections proposées. Diagnostic social/jugement professionnel. La demande en travail social se. Ce point comprend à la fois les "problèmes" détectés au cours de l'évaluation et ceux exprimés par l'utilisateur. De plus, le professionnel peut refléter les forces et les faiblesses qui ont été observées.
Paradoxalement, la "neutralité" du travailleur social est mise en exergue mais chacun est professionnel avec ce qu'il est et c'est ainsi que certaines personnes peuvent agacer, sembler antipathiques, faire rire, émouvoir leur interlocuteur sans que cela n'empêche les professionnels de tenter de les accompagner au mieux. Travail social et gestion des émotions. Pouvoir parler de ce que l'on peut "ressentir" face à la difficulté de certaines situations individuelles ou collectives, face à des situations perçues comme "violentes", apparaît alors essentiel pour se libérer d'une certaine charge mentale et pouvoir relativiser certains accompagnements, ce qui, probablement pourrait avoir des effets bénéfiques sur le stress engendré. Il semblerait important de pouvoir désacraliser ces notions et pouvoir reconnaître aux professionnels le droit de « ressentir » des émotions face aux personnes qu'ils accompagnent. Peuvent-ils s'autoriser à être en colère contre un usager, à être joyeux avec un autre, ressentir de la tristesse à l'évocation d'une situation?