9 e édition 8 e édition 4 e édition Francophonie attestations (1330 - 1500) OREILLARD, -ARDE, adj. et subst. masc. I. − Adj. Qui a de longues oreilles. Depuis des lunes et des lunes qu'il [ Roussard le lièvre] avait, une nuit d'automne, trouvé la combe déserte et (... ) y avait fixé ses dieux pénates, nul parmi la gent oreillarde, docile aux instincts séculaires, n'avait songé à lui disputer, comme la fabuleuse belette, ce droit de premier occupant ( Pergaud, De Goupil, 1910, p. 120). − En partic. Cheval, jument oreillard(e).,, Dont les oreilles sont couchées latéralement`` ( Tondra Cheval 1979). Oreillard : taille, description, biotope, habitat, reproduction. Les oreilles sont un élément important de la beauté de la tête (... ), horizontales ou dirigées vers le bas, elles valent au cheval les qualificatifs d' oreillard, de clabaud ou de mal coiffé ( Larousse du cheval, 1975, p. 195). − Empl. subst. Avait-il été créé tel [ le lièvre], ce courte-queue, ce poil-de-chaume, ce museau-fendu, cet oreillard ( Jammes, Rom. du lièvre, 1903, p. 16). II. − Subst.
Les chauves-souris de Neuchâtel (Plecotus auritus) L'Oreillard brun, appelé aussi Oreillard roux ou commun, est une espèce forestière par excellence. Ses oreilles démesurées lui permettent de percevoir le battement des ailes de ses proies. Son vol très agile lui permet de virevolter facilement entre les branches pour capturer papillons et mouches dont il se délecte. Les plus grosses proies sont parfois décortiquées dans un reposoir, par exemple sous un porche. Chauve souris oreillard avec. Ses gîtes se situent principalement dans les combles des bâtiments où les femelles trouvent assez d'espace et de chaleur pour élever leur jeune. Dans le canton de Neuchâtel, on recense actuellement une vingtaine de colonies de mise-bas comptant entre 10 et 50 femelles adultes chacune. La plupart sont situées dans des bâtiments religieux ou des fermes de montagnes. Malheureusement, une dizaine de colonies semble avoir disparu depuis les années 1990, souvent suite à la rénovation du bâtiment. Pour plus d'information, consultez le Tragus du soir Plecotus auritus©Dietmar Nill
L'Oreillard roux vit presque partout en Europe, jusqu'en Scandinavie, en passant par le Caucase. Il est absent du Sud de certains pays européens (Espagne, Italie et Grèce). Son espèce jumelle, l'Oreillard gris, est plus occidentale et méditerranéenne. Même s'il semble présent dans toutes les régions de France, sa répartition reste encore assez mal connue. L’Oreillard brun - Chiroptera. Illustration Description Nom latin: Plecotus auritus - Plecotus austriacus Espèces de taille moyenne, qui se reconnaissent facilement par leurs grandes oreilles, caractéristiques du genre. Elles sont presque aussi longues que le corps, se touchant à la base, avec 22 à 24 plis. Les bords antérieurs sont élargis et garnis de soies. Ailes larges mais courtes (lui permettant un vol stationnaire), de couleur gris-brun clair, comme les oreilles et le tragus. En hibernation, elles replient leurs oreilles contre leur corps et les protègent derrière les avant-bras de leurs ailes. Les yeux sont assez grands et le museau élargi, avec 2 renflements au-dessus de la truffe.
Oreillard roux Plecotus auritus (Linnaeus, 1758) Longueur tête-corps 40 – 49 mm Liste rouge EU LC Longueur de la queue 38 – 49 mm Liste rouge CH VU Long. de l'avant-bras 36 – 43 mm Priorité nationale très haute Envergure 24 – 29 cm Statut de protection strictement protégée Poids 5, 6 – 11, 8 g Carte de répartition Longévité record 30 ans Accéder aux données de cartographie d'info fauna-CSCF
C'est le cas dans l'église de Callac dans le Morbihan où près de 150 individus ont été observés. Ce chiffre reste exceptionnel, les autres grandes nurseries ne dépassent rarement les 70 individus.