Sinon ils sont condamnés à soulever des poutres, creuser des trous ou travailler dans une usine comme la Buna. Il reste bien sur toute la journée debout. Le coucher se fait tard et ils n'ont qu'un peu de soupe pour la nuit, au réveil, très tôt le matin, les détenus n'ont le droit qu'à un petit bout de pain. Concernant l'hygiène, ils ne peuvent pas se laver, ils portent les mêmes vêtements toute l'année, ils vont aux toilettes quand on les y amène ce moment est l'un des seuls répits qu'ils ont, « les latrines sont un havre de paix. Si c est un homme chapitre 10. » (Page 103, Chapitre 6). Les prisonniers ont malgré tous une infirmerie pour soigner les blessures types coupures ou engelures du au froid glaçant de l'hiver.... Uniquement disponible sur
La partie narrative, au présent de narration relate une « opération » (l18): l'épisode de la « désinfection », de la « distribution » des « habits », que revêtent les prisonniers (paragraphe 1). Le second paragraphe retrace brièvement leur métamorphose. Les trois paragraphes suivants sont consacrés à l'analyse de cet épisode: une analyse faite au moment des faits au présent de narration, au passé composé et au futur, par le N qui parle au nom de tous ses camarades en exprimant une prise de conscience collective de la perde de leur identité d'homme (paragraphe 3). Puis nous avons une analyse a posteriori, faute au moment de l'écriture au présent d'énonciation et de vérité générale: celle-ci propose une réflexion sur l'homme: qu'est-ce qui fait un homme, par quoi passe l'identité d'un homme? (paragraphe 4). La Descente Du Train - Primo LEVI - Note de Recherches - alexbat96. Enfin, dans le dernier paragraphe, Primo Levi conclut en posant une définition sur ce « nouvel homme », l'homme privé de tout. Il utilise ici le présent de vérité générale et le futur.
1. Faire retentir un sinistre signal d'alarme Comme Primo Levi l'écrivait dans sa Préface de 1947: « Puisse l'histoire des camps d'extermination retentir pour tous comme un sinistre signal d'alarme », ainsi son œuvre soulève d'abord une problématique essentielle autour de la singularité de la Shoah et de la barbarie mise en œuvre. a. Si c est un homme chapitre 12. La singularité de la Shoah Dès le premier chapitre, Primo Levi souligne le sort exceptionnel et inédit réservé aux déportés: ce ne sont pas des prisonniers ordinaires, jugés par la société qui veut punir les criminels. En effet, Primo Levi et ses semblables sont innocents et leur châtiment leur apparaît comme incompréhensible: « de quoi aurions-nous dû nous repentir? Qu'avions-nous à nous faire pardonner? » b. La barbarie C'est notamment au cours des diverses sélections subies par Primo Levi que la barbarie mise en œuvre par les nazis apparaît dans toute son horreur. Au cours de cette épreuve, les prisonniers étaient catalogués selon qu'ils pouvaient encore être utiles par leur travail ou non.