C'est seulement en 1964 que l'image est officiellement intitulée Elevage de poussière et cosignée Man Ray et Duchamp. Elle est aujourd'hui le point de départ d' une exposition, au BAL, dont le thème est la poussière. Dust. Histoires de poussière. D'après Man Ray et Marcel Duchamp. Ask the Dust ! Duchamp et Man Ray découvrent le surréalisme dans la poussière d'un loft new-yorkais — L'AUTRE QUOTIDIEN. Le BAL, Paris (XVIIIe). Jusqu'au 17 janvier 2016. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Le commissaire britannique David Campany tisse des liens artistiques, historiques ou fantasmés entre la photo de 1920 et des représentations des dust storms aux Etats-Unis dans les années 1930: le nuage d'Hiroshima, les pratiques de la police scientifique, des vues désertiques du Koweït après la première guerre du Golfe, les cendres du 11 Septembre... Et si l'histoire du XXe siècle pouvait se réduire à un grain de poussière? Julien Bordier Opinions La chronique de Nicolas Bouzou Nicolas Bouzou Chronique Christophe Donner Chronique Frédéric Filloux Chronique Par Gérald Bronner*
Texte intégral 1 Au tout début des années 1920, Man Ray se rend dans l'atelier new-yorkais de Marcel Duchamp et y découvre le Grand verre (1915-1923) recouvert de poussière et de bourre de coton que Duchamp a volontairement laissés s'accumuler. Il en fait une photographie qui sera publiée pour la première fois en 1922 dans la revue d'avant-garde Littérature sous le titre Vue prise en aéroplane, 1921. On connaît la fortune critique de cette image sous un autre nom qui lui sera associé ultérieurement: Elevage de poussière. C'est cette photographie improbable et séminale pour l'histoire de l'art et de la photographie du XXesiècle dont s'empare David Campany pour proposer une exposition remarquable présentée au Bal du 16 octobre 2015 au 17 janvier 2016 et l'accompagner d'un essai. Concept du rien. Rencontre avec Bernard Marcadé, au Bal (Paris 18ème). Les deux versants de ce projet restent perceptibles dans le parti-pris éditorial porté par l'originalité de la publication coéditée par les éditions Mack Book et Le Bal. Catalogue d'images qui gravitent en orbite de la photographie de Man Ray, il accueille en insert –encastré comme un livre dans le livre– un texte qui déploie autant de fils de réflexions théoriques qu' Elevage de poussière comporte de couches accumulées.
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Man Ray a joué sur le côté, réel ou iréel avec cet photographie, en effet le spectateur est déconcerté devant cet oeuvre, s'interrogeant sur le fait de savoir si elle est réel, ou si elle est totalement fausse. cet intrigue est dûe au fait que nous pouvons penser voir un paysage vu du ciel, accentué par le titre que Man Ray lui avait donné au premier abord, "vue prise en aéroplane", il veut joué sur le caractère illusoir que peut rendre une photographie. On pourraispenser voir une plaine a gauche avec ces arbres, puis a droite une ville, avec ces courbes est ces lignes droites parfaitement définies. Man Ray et Marcel Duchamp, éleveurs de poussière - L'Express. La vue de cette ville peut être de nature miniature, c'est à dire que la photo laisse paraître un aspect de décors miniature. Enfin ou peut interpréter la poussière coome des animaux, en rapport avec le titre "élevage".... Uniquement disponible sur
» « Et je te montrerai quelque chose qui n'est Ni ton ombre le matin marchant derrière toi Ni ton ombre le soir venue à ta rencontre; Je te montrerai ta peur dans une poignée de poussière.
Man Ray prend une position légèrement sur-élevé pour prendre la photographie, celle-ci en noir et blanc fait ressortir le contraste de la poussière avec le sol et les lignes de force de l'oeuvre. on voit apparaître deux côté pour l'oeuvre, ainsi un contraste une opposition se forme entreles différents points de la photographie. Il y a tout d'abord le côté gauche de l'oeuvre, formé par une surface plane, celle-ci est recouverte de poussière, de petits tas de pussières de plus en plus gros et proches, ainsi en arrière plans la poussière est beaucoup moin grande qu'au premier, renforçant l'effet de profondeur de la photographie. Ensuite nous pouvons voir le côté gauche de la photo qui se caractérise par une total différence avec le précédent. Elevage de poussière de marcel duchamp et man ray paintings. En effet celui est totalement ordoné, contrastant avec le premier complètement déconstruit. Nous avons alors devant nous des ligne qui done une certaine "épaisseur" a la photo et qui sont ordonées. Elles forment un jeu de simétrie qui frme des figure triangulaires rectangulaire.
Dimanche 26 mai 2013 à 10h30 et 11h45 Lieu(x): Galerie 1, Grande Nef Catégorie: Rencontres / conférences Discipline: Conference Tarif: Entrée libre avec un ticket d'entrée aux expositions - RDV 10 min avant devant l'Espace Ici & Là (max. 20 personnes) Public: Tout âge Durée: 45' Auteur: Claire Lahuerta Professeur d'arts à l'Université de Lorraine En 1920, Marcel Duchamp, qui a laissé s'accumuler sur son Grand verre une certaine épaisseur de poussière, va y tracer, par d'habiles prélèvements et par transparence, le dessin en surépaisseur de sa propre œuvre. Elevage de poussière de marcel duchamp et man ray.com. La scène, photographiée par Man Ray, devient alors une pièce bicéphale, signée de leurs deux noms. La vue plongeante sur les poussières accumulées au-dessus de l'œuvre de Marcel Duchamp, et d'abord intitulée Vue prise en aéroplane par Man Ray, reste une photographie majeure et énigmatique de la période dada et surréaliste, un dispositif complexe explorant la création à l'œuvre, dans sa lenteur et ses latitudes mésomorphes.