RAYMOND 20 05 2020 Poème posté le 05/06/20 Poète
Voici le cerf rapide, Et la meute intrépide! Hallali, hallali! Les cors bruyants résonnent, Les pieds des chevaux tonnent, Et le cerf affaibli Sort de l'étang qu'il trouble; L'ardeur des chiens redouble: Il chancelle, il s'abat. Pauvre cerf! Poème juin été passez une nuit. son corps saigne, La sueur à flots baigne Son flanc meurtri qui bat; Son œil plein de sang roule Une larme, qui coule Sans toucher ses vainqueurs; Ses membres froids s'allongent; Et dans son col se plongent Les couteaux des piqueurs. Et lorsque de ce rêve Qui jamais ne s'achève Mon esprit est lassé, J'écoute de la source Arrêtée en sa course Gémir le flot glacé, Gazouiller la fauvette Et chanter l'alouette Au milieu d'un ciel pur; Puis je m'endors tranquille Sous l'ondoyant asile De quelque ombrage obscur.
Mois de juin par Ray78 _____. ______ J'aime le mois de juin. Il sent bon le foin, Et bien d'autres parfums. Odeurs des fragrances Du temps des vacances. La végétation atteint son acmé, Et exhibe tant de beautés, Afin d'être aimée. Le soleil attise sa lumière, Avec une grande générosité. Sans insistante prière. Rendant caduque la facture de l'électricité. Mois de la musique et de la poésie. Mois où les cœurs s'expriment, En vivante fantaisie. Chassant la déprime. Mois de plénitude Où la nature exulte de vie. Au sommet de son amplitude. Chaque acteur s'exprimant à l'envi. Tiède, le mois de juin… | Poèmes en Provence. Abeilles oiseaux fourmis, Tous les animaux du plus grand au plus petit S'activent plein d'entrain dans d'effervescentes fièvres. Que ne dément pas la folle course du lièvre. Solstice d'été fêté par toutes les civilisations. Le dieu Râ manifeste en grande Ostentation En prenant de haut sa domination. Il a des matins d'avril Frais calmes dociles. Et l'après-midi emprunte aux mois d'été; Déchainé, orageux, plein de vanité.
Découvrez nos meilleurs dictons français pour le mois de Juin. Les dictons pour le mois de Juin: Les dictons du mois de Juin Pluie de Saint-Révérien, Belles avoines, maigre foin. Saint-Marcellin, Bon pour l'eau, bon pour le vin. À Sainte-Clotilde, de fleur en buisson, Abeille butine à foison. En juin, brume obscure, Trois jours seulement dure. Qui en juin se porte bien, Au temps chaud ne craindra rien. Les bains que prend Saint-Norbert, Inondent toute la terre. Juin froid et pluvieux, Tout l'an sera grincheux. Poèmes antiques/Juin - Wikisource. S'il pleut à la Saint-Médard, Il pleut quarante jours plus tard, À moins que Saint-Barnabé, Ne vienne l'arrêter. Juin fait pousser le lin, Et juillet le rend fin. Juin, juillet, en fraîcheur, En août, orages et chaleurs. À la Saint-Barnabé, Fauche ton pré. Abeilles en mai valent un louis d'or, Abeilles en juin, c'est chance encore. Pour la Saint-Antoine, Les jours croissent comme la barbe d'un moine. À Saint-Rufin, Cerises à plein jardin. Pluie de Saint-Guy, C'est tout l'an qui rit.
Pendant avril et mai, qui sont les plus doux mois, Les couples, enchantés par l'éther frais et rose, Ont ressenti l'amour comme une apothéose; Ils cherchent maintenant l'ombre et la paix des bois. Ils rêvent, étendus sans mouvement, sans voix; Les coeurs désaltérés font ensemble une pause, Se rappelant l'aveu dont un lilas fut cause Et le bonheur tremblant qu'on ne sent pas deux fois. Lors le soleil riait sous une fine écharpe, Et, comme un papillon dans les fils d'une harpe, Dans ses rayons encore un peu de neige errait. Poème juin été aussi. Mais aujourd'hui ses feux tombent déjà torrides, Un orageux silence emplit le ciel sans rides, Et l'amour exaucé couve un premier regret.
Poème: « Nuits de juin » de Victor Hugo << Liste des poèmes L'été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte La plaine verse au loin un parfum enivrant; Les yeux fermés, l'oreille aux rumeurs entrouverte, On ne dort qu'à demi d'un sommeil transparent. Les astres sont plus purs, l'ombre paraît meilleure; Un vague demi-jour teint le dôme éternel; Et l'aube douce et pâle, en attendant son heure, Semble toute la nuit errer au bas du ciel. Victor Hugo
L'été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte La plaine verse au loin un parfum enivrant; Les yeux fermés, l'oreille aux rumeurs entrouverte, On ne dort qu'à demi d'un sommeil transparent. Les astres sont plus purs, l'ombre paraît meilleure; Un vague demi-jour teint le dôme éternel; Et l'aube douce et pâle, en attendant son heure, Semble toute la nuit errer au bas du ciel. Extrait de: Les rayons et les ombres (1840) Victor Hugo Poème Court