En 2014-2015, près de 2, 5 millions d'étudiants sont inscrits dans l'enseignement supérieur dont 62% à l'université. Ce sont les écoles d'ingénieurs qui enregistrent la plus forte augmentation de leurs effectifs. En 2014-2015, le nombre d'étudiants inscrits dans l'enseignement supérieur en France a augmenté pour la sixième année consécutive. Avec 2 470 700 jeunes inscrits, les étudiants n'ont jamais été aussi nombreux en France, indique le ministère de l'Éducation nationale dans une note publiée le 8 décembre dernier. Leur nombre a continué à progresser cette année, en particulier dans les écoles d'ingénieurs et à l'université. En cinq ans, l'enseignement supérieur a accueilli plus de 150 000 nouveaux étudiants (+ 7%). L'université en pleine dynamique L'université est toujours plébiscitée par les étudiants français. Une grande université en pleine croissance d effectifs 2018. En 2014-2015, 1 531 300 étudiants sont inscrits dans les universités françaises, soit deux tiers de l'ensemble des inscriptions dans l'enseignement supérieur. Ces effectifs sont en hausse de 2, 1%, après une croissance déjà forte l'année précédente (+ 2, 5%).
Pour l'entrée en master, plaide le secrétaire d'Etat, « il manque un outil d'orientation, qui doit être structuré ». Des décisions devraient être prises d'ici à la fin de l'année. Reste la question épineuse du budget. M. Mandon le reconnaît: l'afflux d'étudiants ne pourra pas être surmonté à moyens constants. Le secrétaire d'Etat avance en terrain miné: déjà exaspérées par le manque de moyens, les universités ont subi l'an dernier un prélèvement de 100 millions d'euros sur leur trésorerie. Pour 2016, M. À l’université, un taux de réussite des licences en pleine croissance - Le Figaro Etudiant. Mandon laisse entendre que cette ponction ne sera pas renouvelée. Et il assure avoir obtenu que son budget ne soit pas diminué, espérant même « un plus ». Son secteur échapperait ainsi aux coupes budgétaires imposées à d'autres administrations. Par ailleurs, annonce-t-il, « nous commençons un travail sur les conséquences financières à cinq ans de la hausse du nombre d'étudiants de 2, 5 millions à 3 millions. Il faudra adapter la pédagogie et les locaux. Si nous aboutissons à 2% du PIB consacré à l'enseignement supérieur, contre 1, 5% aujourd'hui, tant mieux.
Une population africaine en pleine croissance La croissance démographique décélère pourtant. Elle a atteint un taux maximum de plus de 2% par an il y a cinquante ans et a diminué de moitié depuis, pour atteindre 1, 1% en 2019 (voir la figure ci-contre). Elle devrait continuer de baisser dans les prochaines décennies en raison de la diminution de la fécondité: 2, 4 enfants en moyenne par femme aujourd'hui dans le monde, contre le double (cinq enfants) en 1950. Parmi les régions du monde dans lesquelles la fécondité est encore élevée (supérieure à trois enfants), on trouve en 2019 presque toute l'Afrique intertropicale et les régions allant de l'Afghanistan jusqu'au nord de l'Inde en passant par le Pakistan (voir la carte ci-dessous). C'est là que se situera l'essentiel de la croissance démographique mondiale à venir. Les universités confrontées à l’explosion du nombre d’étudiants. L'un des grands changements à venir est le formidable accroissement de la population de l'Afrique qui, Afrique du Nord comprise, pourrait quadrupler d'ici un siècle, passant d'un milliard d'habitants en 2010 à probablement 2, 5 milliards en 2050 et plus de 4 en 2100, ceci malgré l'épidémie de sida.
Éducation 65 000 nouveaux étudiants se sont inscrits cette année, soit l'équivalent de quatre universités. Un défi pour le système français. La rentrée 2015 s'annonce comme celle de tous les records: les universités devraient accueillir 65 000 étudiants en plus, selon la projection que doivent annoncer mercredi 16 septembre la ministre de l'éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, et le secrétaire d'Etat à l'enseignement supérieur, Thierry Mandon, lors de la conférence de presse de rentrée. En 2013 et 2014, la hausse était de 30 000 étudiants par an. Au début des années 2010, elle n'était « que » de 10 000. La Conférence des présidents d'universités fait état, elle, d'une croissance de 50 000 étudiants. Une grande université en pleine croissance d effectifs 8. Cette forte augmentation s'explique majoritairement par l'afflux des bacheliers de 2015. Pourtant, le nombre de bacheliers, lui, n'a pas augmenté, contrairement aux années précédentes. C'est donc une véritable préférence pour l'université qui se manifeste, au moment où celle-ci connaît pourtant de nombreux problèmes budgétaires.