Les téléphones portables analysés Au cours de son audition, il a pourtant nié les faits, assurant ne pas être à l'origine de la publication. La vidéo aurait selon lui été postée par son ancienne petite amie, jalouse de sa nouvelle relation, et une autre adolescente. Toutes deux ont également été interpellées et placées en garde à vue. Snap fille porto rico. Toujours en cours, l'enquête se poursuivra par l'analyse des téléphones des trois jeunes afin de déterminer l'origine de la publication. Diffusion d'images intimes sur les réseaux: que dit la loi? Les articles 226-1 à 226-8 du Code civil précisent que: « Est puni d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende le fait, au moyen d'un procédé quelconque, volontairement de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui […] en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l'image d'une personne se trouvant dans un lieu privé. » En octobre 2016, la loi Lemaire est venue renforcer ces dispositions, ajoutant l'article 226-2-1 qui porte à 60 000 euros d'amende et deux ans d'emprisonnement les peines encourues.
Sur Snapchat, des comptes baptisés « fichas », suivis d'un département, diffusent des photos dénudées de filles souvent mineures, sans leur consentement. Un phénomène lié au confinement qui inquiète les assos féministes. « Des filles se donnent la mort à cause de ça! Désolé mais chacun fait ce qu'il veut de son cul. Tout ça c'est entre vous et la go, y a pas lieu d'aller ficha quiconque en fait. » « Après ficha du 91, voici fisha du 93! Allez signaler. » « Y'a même plus moyen de suivre: y'a 1343225 comptes Ficha. Deux, c'était assez. » Sur Twitter, les messages d'anonymes se multiplient pour dénoncer l'apparition de comptes « Ficha » sur Snapchat. Ces pages harcèlent des jeunes femmes, parfois mineures, en publiant des photos et vidéos où elles sont nues ou dénudées. Snap fille porto alegre. L'association féministe NousToutes s'inquiète de la multiplication de ces comptes: « [URGENT] Sur Snapchat, des comptes "ficha" se créent par département et divulguent des photos et vidéos sexuelles de jeunes filles. C'est grave et interdit.
C'est désormais le parquet de Perpignan qui mène l'enquête. Ce lundi matin, les deux hommes étaient toujours interrogés par la police. Contacté par 20 Minutes, le parquet de Perpignan a indiqué ne pas communiquer sur l'affaire pour l'instant.