Une transformation physique qu'elle a vécue un peu contre son gré. « Je ne veux pas séduire, je veux convaincre, a-t-elle martelé. Mais j'ai fait ce shooting mode pour un magazine, et je me suis dit: "Hou! là, on va penser que je suis déguisée. " Du coup, j'étais coincée, il fallait rester comme ça. » Cette revue, c'était le bimestriel I am divas qualifié sur son compte Instagram d' « intemporelle, raffinée et colorée ». Des adjectifs qui lui vont bien. >>> Rama Yade raconte ses moments de tendresse avec Nicolas Sarkozy Mais Rama Yade s'est aussi beaucoup amincie et a reconnu avoir perdu une quinzaine de kilos. Pas parce qu'elle a fait un régime – ce n'est pas son genre, assure-t-elle – mais plutôt parce que faute de temps, elle se contente de repas se limitant à une barre chocolatée. C'est encore pire qu'un régime…
Certains seraient surpris en découvrant que ces traditions démocratiques africaines pourraient même inspirer les démocraties occidentales en crise" Rama Yade — Rama Yade (@ramayade) December 9, 2020 Article écrit avec la collaboration de 6Medias Crédits photos: Pierre Perusseau / Bestimage
Après l'affaire Jean Sarkozy, elle a dit, comme toujours, que les journalistes l'avaient mal comprise… Et après celle des régionales, elle a écrit des lettres d'excuses au Président. » * Auteure de « L'Enfer de Matignon » (Albin Michel). Un personnage transfrontalier Alors, pourquoi tant de succès auprès de l'opinion publique? Sans doute parce que, comme l'explique Mariette Sineau (1), politologue, directrice de recherche à Sciences-Po, « Rama Yade fait entendre une petite musique d'opposition dans une majorité qui fait du suivisme ». La secrétaire d'Etat apparaît différente. Non pas seulement parce qu'elle est noire ou qu'elle est une femme. Mais parce que, contrairement à Fadela Amara ou à Rachida Dati, elle ose exprimer des désaccords. « Son côté fort en gueule me fait penser à Astérix! s'amuse le psychanalyste Jean-Claude Liaudet (2). Je pense que, si elle plaît tant, c'est parce qu'elle remplit une fonction moins politique qu'imaginaire. On ne se soucie pas vraiment de ce qu'elle fait, mais plutôt de son rôle dans le grand spectacle gouvernemental: celui d'un personnage transfrontalier.