Étant donné un réseau alors on peut définir le réseau dual (comme formes dans l' espace vectoriel dual à valeurs entières sur ou via la dualité de Pontryagin). Alors, si l'on considère la distribution de Dirac multidimensionnelle qu'on note encore avec, on peut définir la distribution Cette fois-ci, on obtient une formule sommatoire de Poisson en remarquant que la transformée de Fourier de est (en considérant une normalisation appropriée de la transformée de Fourier). Cette formule est souvent utilisée dans la théorie des fonctions thêta. En théorie des nombres, on peut généraliser encore cette formule au cas d'un groupe abélien localement compact. En analyse harmonique non-commutative, cette idée est poussée encore plus loin et aboutit à la formule des traces de Selberg et prend un caractère beaucoup plus profond. Un cas particulier est celui des groupes abéliens finis, pour lesquels la formule sommatoire de Poisson est immédiate ( cf. Analyse harmonique sur un groupe abélien fini) et possède de nombreuses applications à la fois théoriques en arithmétique et appliquées par exemple en théorie des codes et en cryptographie ( cf.
Si nous faisons désormais intervenir le potentiel électrique, nous obtenons l'équation suivante: si nous posons comme nous venons de montrer que alors Cette équation est dite équation de Poisson et elle relie le potentiel à ses sources. C'est cette équation qui est employée en pratique sur ordinateur pour déterminer des potentiels dans des situations arbitraires (accélérateur de particules, four micro-ondes, molécules complexes... ). Dans le cas où la charge est nulle (dans le vide par exemple) on obtient l'équation dite de Laplace Cette équation apparaît souvent dans d'autres sous-disciplines de la physique (thermique, etc). La plupart du temps elle permet de prévoir une dépendance linéaire du potentiel dans le vide pour raccorder deux conditions aux limites: cas des condensateurs par exemple. En effet à une dimension on obtient donc avec une constante (correspondant au champ électrique); puis une autre constante à déterminer en fonction de conditions aux limites.
La discrétisation de l'équation Nous allons discrétiser notre équation en réalisant un développement de Taylor d'ordre de nos deux dérivées partielles.