Ce qui rend le concentré importé d'Italie plus onéreux que le concentré produit localement. Au total, chaque année, la tomate apporte aux producteurs la somme de deux milliards de francs Cfa. PORTER LE RENDEMENT A 60 TONNES L'HECTARE POUR S'AUTOSUFFIRE ET EXPORTER Toutefois, la filière tomate souffre d'un problème de fonds découlant d'une courte période de production. En effet, la fourchette de niveau optimal de rendement et de repiquage s'étale de novembre à décembre qui correspond à la période de fraicheur nécessaire au bon développement de « l'or rouge ». Conséquences: la récolte se fait en même temps. Fiche technique tomate senegal.location d'une maison. La fréquence des télescopages de camions chargés, ajouté au déficit de moyens logistiques causent des pertes dues au desséchement. Résultat: le Sénégal ne s'autosuffit pas car son besoin annuel de consommation est estimé à 18000 tonnes de concentré de tomates, ce qui nécessite une production de 96000 tonnes de tomates fraiches (6 kilogrammes de tomates fraiches donnent 1 kilogramme de concentré de tomates), n'est pas atteint, en dépit de la production estimée à 3000 tonnes de la société Agroline, qui importe du triple concentré pour le transformer en double concentré depuis la libéralisation des importations intervenue en 1994.
L'objectif d'autosuffisance est loin d'être, selon Saliou Sarr, un mirage. Il soutient qu'on peut y arriver, en boostant la productivité dans la vallée jusqu'à 60 tonnes à l'hectare. Il fait également savoir, qu'en faisant des progrès sur les rendements, sur la collecte et en augmentant la capacité de production des unités de transformation, le Sénégal peut espérer atteindre l'autosuffisance et avoir en ligne de mire l'exportation vers la sous région. « La filière n'est pas saturée, elle a de l'avenir. On a un marché régional et sous régional à conquérir et le Sénégal est le seul à disposer dans la sous région d'unités de transformation » renseigne-t-il. Et M. Sarr de préconiser plusieurs pistes de réflexion pour optimiser la production nationale. Production de tomates au Sénégal : Un potentiel en jachère. Il s'agit selon lui de réfléchir sur les voies à emprunter pour récupérer le surplus de production de façon à ne causer de perte ni à l'usine ni au producteur et d'étaler la période de repiquage sur trois mois afin d'amoindrir les risques de semis non favorables.
La Tomate sous abris Ce dossier traite de la production de la tomate de table sous abri canarien filet au Sénégal et en partie dans la région de St. Louis, quelque soit le type de tomate: cerise, cocktail, ronde en vrac, grappe, allongée, beef, gustative... Il s'adresse en priorité aux entreprises souhaitant produire pour le marché Européen en respectant la norme de certification GlobalGAP. FICHE TECHNIQUE TOMATE : CONSEILS ET ASTUCES POUR RÉUSSIR SA CAMPAGNE DE TOMATES. – GIVAGRO. Tous les sujets liés à la production y sont traités, à savoir la mise en place de l'outil de production, la maitrise de l'itinéraire technique et la gestion du personnel. Le parallèle avec la production marocaine de la région du Souss-Massa au Sud d'Agadir permet de mettre en valeur les atouts et les contraintes de cette zone de production en devenir. L'exportation de tomate cerise étant dominante au Sénégal, seule cette spéculation fait l'objet d'une étude économique. La pénétration du marché européen nécessiterait cependant à l'avenir de développer le coeur de la gamme tomate, à savoir la tomate grappe et ronde de calibre intermédiaire (Ø 57 - 77 mm).
Ce potentiel ne peut toutefois s'exprimer qu'avec un outil de production performant et une conduite culturale optimal, en particulier: - des filets 20x10 maintenus parfaitement propres 1 - une gestion de l'hygrométrie adaptée 2 - une parfaite maîtrise phytosanitaire - un palissage correct des cultures 3 - une ferti-irrigation basée sur les besoins de la plante La tomate sous abris est une production nécessitant des investissements importants, un haut niveau de technicité et une bonne maîtrise de l'encadrement du personnel. Fiche technique tomate sénégal des. Les entreprises souhaitant s'installer à Saint Louis doivent de préférence posséder une bonne expérience dans ces domaines. Bâtir un site de production performant nécessite d'adapter l'itinéraire technique aux conditions climatiques de cette région, de prendre le temps de se familiariser avec un nouvel environnement socio-économique et de former le personnel. Ce "Guide du producteur" est destiné aux serristes souhaitant développer leur production ou s'installer au Sénégal, aux étudiants désireux de maîtriser les techniques horticoles et de gestion des exploitations, et à tous les intervenants de la filière tomate de table dans les pays de la sous région.
Et aussi la mieux protégée. Au premier rang des raisons qui expliquent ce « success story »: la collaboration étroite entre producteurs de tomates et industriel. Un partenariat étroit qui s'est cristallisé avec la mise en place d'un cadre de concertation en 1995, le Comité national de concertation de la filière tomate industrielle (Cncfti). Cette structure faitière réunit les producteurs de tomate, les industriels (Socas) qui sont les membres actifs du comité en plus des fournisseurs, commerçants, consommateurs, les services de l'Etat. Semences de piment & poivron : des variétés adaptées à l'Afrique de l'Ouest. Il intervient dans la négociation et la gestion des crédits de campagne. La Société d'aménagement et d'exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (Saed) en assure le secrétariat. Cette mesure fondatrice a ouvert selon Sarr, la voie du succès à la filière. Avant chaque campagne, le comité détermine, pour éviter les problèmes de commercialisation, les modalités de son déroulement. Le Cncfti arrête la superficie des exploitations qui oscille annuellement entre 2500 et 3000 hectares, le prix d'achat du kilogramme de tomate fraiche de même que les quantités à produire.
La SOCAS est une société de droit Sénégalais, d'origine familiale installée au Sénégal depuis 1944. La SOCAS présente plusieurs originalités: Tout d'abord, elle intervient dans un secteur sensible de l'économie: l'agro-industrie, avec une activité relativement complexe: le maraîchage industriel. La SOCAS est "l'inventeur" de la tomate industrielle au Sénégal et, dès 1977, le premier producteur industriel de concentré d'Afrique du Centre et de l'Ouest, à partir de tomates fraîches récoltées sur place. Fiche technique tomate sénégal gratuit. Usine de la SOCAS à Savoigne près de St-Louis La SOCAS achète la totalité de ses besoins en tomates à des paysans ou groupements indépendants qu'elle a initiés à cette production et avec lesquels elle passe des contrats fermes d'achats. Pour la campagne 1997 -1998, 1250 ha ont ainsi été encadrés par la SOCAS. En 1999 / 2000: 2 000 ha En 2000 / 2009: 2 700 ha et après plus de 3 000 ha. Autre originalité de la SOCAS: la composition de son capital, qui regroupe de nombreux actionnaires privés Sénégalais, entrés dans la Société dès 1970, à l'occasion d'une augmentation de capital qui leur avait été réservée en priorité, ce qui constituait à l'époque une grande première au Sénégal.
La production a aujourd'hui tendance à se diversifier géographiquement, en élargissant son bassin d'exploitation aux régions du bassin arachidier où on a assisté à une baisse de la surface consacrée à la culture arachidière et une diversification de la production notamment vers des spéculations horticoles notamment pendant l'hivernage (pastèques et diakhatou, mais aussi des oignons de la vallée du Koupango). A noter également dans la région de Kolda la zone de Pata plus spécialisée dans la production de piment. Les légumes d'exportation sont généralement produits dans l'axe Dakar-Saint Louis du fait de la douceur du climat et de la proximité des infrastructures aéroportuaires. L'essentiel des productions légumières provient des exploitations familiales, notamment en ce qui concerne les zones des Niayes (centre et nord), le bassin arachidier et la région naturelle de la Casamance. Il s'agit de petites exploitations où l'irrigation représente la principale occupation de la main d'œuvre et dans lesquelles le producteur est souvent confronté aux difficultés de financement de la production et de la qualité des intrants.