En effet, qui te rend supérieur aux autres? Tout ce que tu as, c'est Dieu qui te l'a donné, n'est-ce pas? Et si tu l'as reçu, pourquoi te vanter, comme si tu ne l'avais pas reçu? Reina-Valera 7. Porque ¿quién te distingue? ¿ó qué tienes que no hayas recibido? Y si lo recibiste, ¿de qué te glorías como si no hubieras recibido? Traduction Œcuménique de la Bible (2010) 7. Qui te distingue en effet? Qu as tu que tu n aies reçu me letra. Qu'as-tu que tu n'aies reçu? Et si tu l'as reçu, pourquoi en tirer fierté comme si tu ne l'avais pas reçu? Les traductions disponibles Lisez la Bible en ligne, sélectionnez la traduction de votre choix Inscription Newsletter Entrez votre adresse email pour vous inscrire à notre newsletter. L'Alliance Biblique Française Nos missions: traduction, transmission et solidarité.
Souvent il passe une bonne partie de sa vie à garder jalousement cette part imaginaire qui lui revient. Et pourtant, il sait qu'il va mourir et qu'il ne pourra pas apporter cette part avec lui. Voilà le destin tragique de plusieurs personnes. Il est difficile de s'imaginer ce que Dieu pense de tout cela. Dieu est hors du temps et de l'espace qui sont sa création. Et nous, ses créatures vivont dans le temps et l'espace, mais il faut faire une distinction entre ce qui est inimaginable et inconcevable. On peut facilement imaginer la différence entre un triangle et un carré. Qu as tu que tu n aies reçu me que. Une figure a trois côtés, et l'autre en a quatre. Mais la différence entre une figure a mille côtés et mille-et-un côtés n'est pas imaginable (ça ressemble à un cercle dans les deux cas) mais la différence est facilement concevable, une figure a un côté de plus que l'autre comme dans l'exemple du carré et du triangle. Quand on parle de Dieu, on utilise des mots mais dans un sens analogique. On dit que Dieu est juste, et c'est vrai mais on a de la difficulté à s'imaginer ce que cela signifie pour Dieu d'être juste.
L'invitation de Jésus à « aimer son prochain comme soi-même » prend alors tout son sens. Aimer comme soi-même le prochain pauvre ou immigré, c'est reconnaître que nous sommes du même bois… Notre confort, notre richesse, notre situation, nous avons reçu tout cela, bien plus que nous ne l'avons construit de nos mains. Dans une société capitaliste, cela nous invite à faire la différence entre ce qui est légal et ce qui est légitime. C'est légal de prêter à intérêt et de faire fructifier les biens que nous avons. Mais, pour un ami de Dieu, ce n'est légitime que jusqu'à un certain point: « Si tu prêtes de l'argent à un pauvre parmi tes frères, tu ne lui imposeras pas d'intérêts. Si tu prends en gage le manteau de ton prochain, tu le lui rendras avant le coucher du soleil. Qu as tu que tu n aies récupération. C'est tout ce qu'il a pour se couvrir. » Loin d'accuser le pauvre d'être pauvre ou l'immigré d'être immigré, le Livre de l'Exode considère simplement l'homme que l'on croise dans la rue et nous pose la question de notre responsabilité à son égard.
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