Lors de l'épilogue, deux vers avant le vers « Tu m'as donné ta boue et j'en fait de l'or », Baudelaire se compare à « un parfait chimiste » dans lequel il parlerait de transformation de la boue en or. De l'autre côté du recueil, dès le poème « Au lecteur ». La boue est une métaphore désignant aussi bien ce qui est sale physiquement (le Paris de l'époque) que moralement (ceux qui habitent). Ainsi, la boue serait donc liée avec le mal, avec la misère sociale dans « Le Vin des Chiffonniers » par exemple ou encore dans les deux « Crépuscules » où l'on croise « catins » et « escrocs » (« Le Crépuscule du soir ») et où s'expriment les « rêves malfaisants », « la lésine » (« Le Crépuscule du matin »). En effet, Paris devient chez Baudelaire l'allégorie du mal. Ici, le temps, la vieillesse et la Mort sont omniprésents. Nue dans la bouée. Le laid devient donc beau comme dans « Une Charogne ». Plus précisément, c'est la représentation du laid qui devient poète ne saurait choisir entre la boue et l'or. Ce ne peut être l'un ou l'autre, mais l'un et l'autre: La femme n'est-elle pas à la fois muse et vampire (« Les Métamorphoses du vampire »), le poète n'est-il pas à la fois béni et maudit?
L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre. » (« Mon cœur mit à nu »)
Les futures échéances sont attendues ensuite à Hasparren (22, 23, 26 juin) pour le Pro tour et à Bardos (1, 3 juillet) pour l'Open tour. Bien entendu, les pelotazale peuvent toujours dans l'intervalle assister aux lundis du Garat à Garazi et aux jeudis du Berria à Hasparren. Pelote basque. Main nue : les ténors dans les Landes. La suite de cet article est réservée aux abonné(e)s. Découvrez l'offre Premium: Le journal + L'accès à l'intégralité des articles depuis 1944 + l'Édition du soir + Le Club abonnés Déjà abonné? Se connecter