La sortie d'hospitalisation s'effectue à domicile ou en convalescence sous couvert d'une anticoagulation prophylactique par HBPM pendant 45 jours avec le port de bas de contention du fait du risque non négligeable de phlébite. En fonction des cas, une bi-antibiothérapie est prescrite pour un minimum d'un mois avec prélèvements biologiques pour la surveillance de l'efficacité et de la tolérance du traitement antibiotique. Etude comparative de deux cupules cimentées dans une croix de Kerboull au cours des reprises de prothèse totale de hanche : cotyle full PE versus double mobilité. A propos de 95 cas - Université de Lorraine. La marche est souvent aidée par des séances de kinésithérapie. La réautonomisation à la marche est d'autant plus facile que la voie d'abord est mini-invasive. La consultation post-opératoire est réalisée à la 6 ème semaine post-opératoire pour un contrôle radio-clinique. Un suivi plus rapproché lors de la 1 ère année par rapport à une prothèse de 1 ère intention est souvent souhaitable compte tenu du risque de complications à plus long terme plus important (difficulté d'intégration des implants, usure et descellement précoces).
La chirurgie de révision de la hanche peut s'effectuer dans certains cas selon un mode mini-invasif tout comme la mise en place de la prothèse totale de hanche initiale. FH ORTHO | Cotyles Hip’n go double mobilité. C'est le cas de la majorité des révisions unipolaires de cotyle et de certaines révisions de fémur. L'avantage de conserver une voie d'abord mini-invasive concerne surtout la récupération post-opératoire (moins de douleur, moins de saignement, meilleur réveil musculaire, moins de risque de luxation post-opératoires, …). En cas d'incapacité à pouvoir conserver cette voie mini-invasive pour des raisons techniques (fémorotomie par exemple), une voie conventionnelle (type voie postérieure de MOORE) sera employée afin d'obtenir le meilleur résultat chirurgical. La chirurgie de révision nécessite du matériel adapté (armature métallique de cotyle, prothèse fémorale de reprise verrouillée, …) en raison des dégâts osseux engendrés par le descellement et la mobilité des implants par rapport à l'os (perte de substance osseuse, fragilité de l'os, …).
Discussion Cette étude confirme l'intérêt des cupules à double mobilité au cours des reconstructions acétabulaires justifiant le recours à une armature métallique afin de limiter, sans le faire disparaître, le risque de luxation et dont la fixation cimentée apparaît comme une option fiable à court terme. Niveau de preuve Niveau IV, étude rétrospective. Introduction Les deux principales causes de révisions de prothèses totales de hanche (PTH) sont le descellement et l'instabilité prothétique [1], [2]. Les reprises de PTH posent trois problèmes spécifiques:la fixation primaire et l'ostéo-intégration secondaire qui dans un os par définition scléreux et remanié est souvent incertaine;la présence de défects osseux que l'on doit de reconstruire pour optimiser la fixation des implants à long terme;l'instabilité prothétique postopératoire qui est plus fréquente après reprise de prothèses du fait d'abords chirurgicaux larges et répétés et dans certains cas de synovectomies élargies. La double mobilité a fait la preuve de son efficacité pour la prévention des luxations, mais si elle est souvent utilisée en chirurgie de reprise, les publications sont peu nombreuses [2].
Paru dans le numéro N°268 - Novembre 2017 - Cahier 1 Article consulté 10856 fois Par Luc Kerboull, Moussa Hamadouche, Marcel Kerboull dans la catégorie TECHNIQUE Institut Marcel Kerboull, Paris - [email protected] Imaginée par Marcel Kerboull en 1975 pour faire face aux fractures transversales du cotyle secondaires aux échecs de prothèse totale métal-métal, cette armature continue à être utilisée avec succès, principalement en France et au Japon, pays dans lesquels la publication régulière de résultats à long terme a démontré l'efficacité de cet implant associée à des allogreffes. Médias associés Technique de Reconstruction Cotyloïdienne par armature de Kerboull et allogreffe Introduction Imaginée par Marcel Kerboull en 1975 pour faire face aux fractures transversales du cotyle secondaires aux échecs de prothèse totale métal-métal (figure 1), cette armature continue à être utilisée avec succès, principalement en France et au Japon, pays dans lesquels la publication régulière de résultats à long terme a démontré l'efficacité de cet implant associée à des allogreffes (1, 2, 3).