Cela permet également de réduire l'excrétion d'œufs de petite douve sur les pâtures. Le choix thérapeutique est à ce jour très limité: seul l'albendazole à forte dose dispose d'une AMM pour les petits ruminants contre la petite douve (4 fois la dose contre les strongles digestifs). Cependant à cette dose, l'albendazole a des effets tératogènes pour le fœtus: il est donc Contre-indiqué pendant le PREMIER TIERS DE GESTATION. Ce médicament ne présente pas de rémanence: il n'a donc AUCUNE ACTION PRÉVENTIVE sur une nouvelle infestation. De plus, la petite douve n'étant pas accessible aux médicaments qui passent dans le sang, elle n'est pas sensible aux traitements spécifiques de la grande douve. Prévention Le cycle de développement de la petite douve rend toute volonté d'éradication illusoire: l'élimination des hôtes intermédiaires infestés n'est pas réalisable et ceux-ci survivent dans le milieu extérieur pendant l'hiver. Ils permettront donc une ré-infestation à la mise à l'herbe dès que les conditions seront favorables à la reprise de leur activité.
Dicrocoeliose => C'est une maladie parasitaire provoquée par la petite douve ou Dicrocoelium lanceolatum, parasite du foie et de la vésicule biliaire. Très fréquent et très pathogène chez les ruminants, il provoque des formes aigües de la maladie chez les ovins et les caprins et des formes chroniques le plus souvent asymptomatiques chez les bovins. Dicrocoelium lanceolatum, parasite de la famille des trématodes, est un ver plat de 6 à 10 mm de long sur 2 à 3 mm de large, muni de deux ventouses, une antérieure entourant « la bouche » et une postérieure, ventrale. La petite douve se nourrit de bile contrairement à la grande douve ( Fasciola hepatica) qui est hématophage. Dicrocoelium lanceolatum se nourrit également de cellules épithéliales desquamées et de mucus dont la présence du parasite entraîne une hypersécrétion. Ce mode d'alimentation met ce parasite à l'abri des médicaments capables de diffuser dans le sang. Un mode de contamination original C'est un des cycles les plus originaux de tous les parasites, faisant intervenir un escargot terrestre et une fourmi (cycle trixène, cf.
Cela explique l'absence de corrélation entre le nombre d'œufs de petite douve par gramme de fèces et la charge parasitaire au niveau de l'animal. Le taux d'excrétion le plus important a lieu en automne et en hiver avec un maximum en mars. L'autopsie est un diagnostic de certitude, principalement durant la phase d'invasion de la maladie où il n'y a pas encore d'émission d'œufs dans les matières fécales. Les petites douves peuvent être aperçues dans une bile noire et épaisse. Les lésions macroscopiques majeures peuvent également conforter le diagnostic nécropsique: dilatation des canalicules et des canaux biliaires sans calcification de leurs parois, parfois lésions de fibrose dans le parenchyme hépatique. Le traitement de la dicrocoeliose La petite douve possède des antigènes de surface et excrète des polypeptides antigéniques entraînant la synthèse d'anticorps par l'organisme de l'hôte. Cependant, la protection par une réaction immunitaire n'a pas été démontrée, un traitement est donc indispensable en cas d'infestation.
Pour tout renseignement complémentaire, contactez votre vétérinaire ou GDS Creuse et venez nous rencontrer lors de notre prochaine journée « portes ouvertes » du 11 mars. Dr Boris BOUBET GDS Creuse Important! En Creuse en 2016, sur 1. 246 coprologies effectuées sur des bovins, seules 32 ont révélé de la petite douve. Mais l'infestation moyenne est certainement sous-évaluée, l'excrétion des œufs de Dicrocoelium lanceolatum est peu abondante chez les bovins (un animal infesté sur trois de diagnostiqué). En cas de doute, le recours aux coprologies individuelles, plus sensibles, est conseillé. Les bovins adultes plus âgés présentent la charge parasitaire maximale par effet cumulatif. Les conséquences de cette parasitose sur les bovins ont longtemps été sous-estimées, les récentes études menées sur la dicrocoeliose bovine montrent des répercutions sur l'état général des animaux, sur leur métabolisme et sur leurs performances zootechniques. L'atteinte hépatique causée par le parasite semble être à l'origine de perturbations hématologiques telles qu'une hypoalbuminémie.
Un parasite de terrain sec, mais pas trop… Le rôle de la météo (pluviométrie, température) est très important sur le cycle du parasite. Les années où printemps et été, chauds et secs, sont entrecoupés de précipitations, sont plus favorables au déroulement du cycle de la petite douve. L'humidité est nécessaire à la survie des escargots, les années de forte sécheresse sont moins propices. Les années plus humides, les animaux restent dans les zones plus sèches, favorables aux escargots xérophiles et aux fourmis, donc propices à une contamination par Dicrocoelium lanceolatum. Le biotope de la petite douve est donc très différent de celui de la grande douve. Un tableau clinique essentiellement hépatique Les symptômes tels que diarrhée, amaigrissement et toison altérée amènent à suspecter la dicrocoeliose. Les lésions hépatiques sont responsables des troubles observés. En effet, grâce à la plasticité de leur corps et à leur petite taille, les petites douves remontent jusqu'aux ramifications les plus fines des canalicules biliaires.
Les parasites vont aspirer le sang à travers la paroi, et se reproduire sexuellement. La ponte débute 10 semaines après l'ingestion de plantes infestées. Les adultes peuvent vivre 6 mois en général chez les bovins (moins que chez le mouton). La migration du parasite dans le foie va provoquer la destruction des tissus et l'apparition de cicatrices (fibrose, cholangite) qui sont un motif de saisie à l'abattoir. A la perte économique directe liée à la saisie des foies douvés, il faut rajouter les pertes indirectes causées par le parasite. Les animaux atteints vont présenter des troubles des fonctions hépatiques. Cela entraine des retards de croissance, des problèmes de reproduction et une baisse d'immunité. La douve peut conduire à la déstructuration totale du foie. L'infestation par la grande douve peut réduire la résistance aux infections bactériennes et virales ainsi que l'efficacité des vaccinations. La qualité du colostrum peut être altérée chez des vaches infestées par la douve (incidence possible sur les maladies néonatales).
On la connaît plus communément sous le nom de douve du foie, mais la fasciolase est aussi appelée distomatose hépatique ou encore fasciolose. La fasciolase est une helminthose hépatobiliaire, c'est-à-dire une maladie parasitaire causée par les trématodes hématophages du genre fasciola qui sont des parasites intestinaux. En règle générale, la maladie touche principalement les ovins et les bovins, mais parfois l'homme peut être affecté, de manière accidentelle. Focus sur la fasciolase:contamination, symptômes et traitement. Comment la douve du foie peut-elle nous contaminer? La douve du foie est un parasite qui fait des ravages chez les animaux, notamment sur les animaux d'élevage (surtout le mouton) qui, s'ils sont contaminés, doivent être abattus. La fasciolase est très répandue dans les régions humides d'Europe, car pour survivre, ces vers intestinaux ont besoin d' hôtes intermédiaires très spécifiques: En effet, la femelle pond ses œufs qui se retrouvent dans les selles de l'hôte infecté.