Posté à 10:55h dans Non classé L'Etat considère le coronavirus COVID-19 comme un "cas de force majeure" ainsi les entreprises qui ont des marchés publics d'Etat ne seront pas pénalisées en cas retard de livraison. Depuis le 2 mars la Banque publique d'Investissement (BPI) se porte garante de l'ensemble des prêts demandés par les PME afin de les accompagner pendant cette période difficile. Une cellule de continuité économique a été activée le 3 mars au ministère de l'Économie. Cette cellule va permettre d'obtenir toutes les informations nécessaires sur la situation économique du pays en temps réel, de mieux gérer l'impact de cette crise sanitaire sur notre économie en prenant des décisions quotidiennes qui pourraient s'avérer nécessaires. Le ministère de l'Economie et des finances a également annoncé les mesures suivantes: L'application de mesures de soutien au cas par cas aux entreprises qui rencontreraient des difficultés sérieuses, notamment le recours à l'activité partielle ou l'étalement des charges sociales et fiscales.
Les établissements de santé, des victimes fréquentes Concernant les autres activités de ce centre hospitalier, en particulier la psychiatrie, les soins de suite et la réadaptation, « la continuité des prises en charge est assurée », a encore indiqué l'agence. Une « cellule de crise » en lien avec l'ARS a été mise en place et « tout est mis en œuvre pour rétablir un fonctionnement normal et sécurisé des activités dans les meilleurs délais », assure-t-elle. Les cyberattaques contre les établissements de santé sont devenues monnaies courantes ces dernières années. Selon l'Agence du numérique en santé (ANS), 730 incidents ont été recensés en France, en 2021. Un total qui a doublé en l'espace d'un an. Des actes cybercriminels qui ont déjà entraîné une mort en 2020 à Düsseldorf (Allemagne). À VOIR AUSSI - Les États-Unis appelle les entreprises à se protéger de possibles cyberattaques russes Corse: cyberattaque d'un hôpital, les soins de radiologie et oncologie suspendus S'ABONNER S'abonner
Il n'est pas possible d'envisager tous les scénarios de crise selon leur degré de gravité, aussi il vaut mieux prendre le cas le plus défavorable pour établir le plan de continuité.
Enfin, préparer l'avenir passera aussi par la réindustrialisation de notre pays et la décarbonation de notre économie. Une nation forte doit s'appuyer sur une industrie compétitive et durable. Mieux produire aujourd'hui c'est la garantie de mieux vivre demain. 50% des crédits de France 2030 seront consacrés à cette nécessaire décarbonation et aucune des dépenses réalisées ne pourra l'être au détriment de l'environnement. Nous le devons aux générations futures. Depuis les annonces du Président de la République le 12 octobre 2021, France 2030 se déploie progressivement avec l'ouverture de plusieurs dispositifs dans les domaines du spatial, du recyclage, du nucléaire ou encore de l'automobile. C'est notamment le cas de l'appel à projets "première usine" pour soutenir des start-ups et PME innovantes dans leurs projets d'industrialisation ou encore de l'appel à projets pour accélérer le développement innovant de biothérapies en santé humaine ou santé animale. La méthodologie mise en œuvre avec les investissements d'avenir et la vision stratégique portée par l'Etat depuis 5 ans doit perdurer et désormais s'appuyer plus fortement sur la Science.