Claire Lefilliâtre Dessus Victoire Bunel Dessus Cyril Auvity Haute-contre Clément Debieuvre Haute-contre Serge Goubioud Haute-contre Marc Mauillon Taille Benoît Arnould Basse-taille Geoffroy Buffière Basse Renaud Delaigue Basse Les Epopées Stéphane Fuget Direction Retrouvez le programme du concert Les Grands Motets de Lully ont été les premiers chefs-d'œuvre de ce style « grand format » qui devait devenir la marque de la musique sacrée à la française, et un emblème du Siècle de Louis XIV. Pour l'office quotidien du Roi à Versailles, la liturgie était très particulière: la messe était dite « basse » par le prêtre, et habillée d'un concert permanent de voix et d'instruments, parmi les plus somptueux qui se puisse imaginer, les Grands Motets pour la Chapelle du Roi. Pour faire revivre ces œuvres si mythiques pour Versailles, Stéphane Fuget a réuni pour ce projet les meilleurs interprètes, une véritable « armée de généraux » où le chœur est composé de chanteurs d'exception, qui alternent les parties solistes et les grandes pièces chorales, comme au temps de Lully, pour un résultat éblouissant.
La variété et le nombre des musiciens tranche aussi avec les pratiques modernes d'interprétation: huit instruments de la famille des flûtes mobilisés quand ils le doivent, les vingt-quatre violons bien sûr, l'orgue et le clavecin, le théorbe, la flamboyante bande des hautbois, bref un ensemble musical opulent comme on n'en a jamais réuni pour (re)jouer la musique de Lully ou de ses contemporains. Ce sera donc l'enjeu de ce troisième volume d'une intégrale CD des Grands Motets de Lully, que les mêmes interprètes portent depuis deux ans déjà. Pour ce concert seront réunis trois grands motets parmi les plus beaux: Benedictus, composé en 1685 peu avant la mort de Lully, est d'une extraordinaire architecture, et transcende le drame sacré; Notus in Judea Deus, véritable chant de victoire célébrant la Gloire de Dieu; Domine Salvum fac Regem, cet énergique « Dieu sauve le Roi » systématiquement chanté en l'honneur du Souverain pour clore les offices religieux et les grandes occasions, accompagné du sublime Magnificat d'Henry Du Mont, en charge de la Musique de la Chapelle du Roi jusqu'en 1683.
« A lui la Victoire Et l'Appui des Cieux! » AMEN.
Aussi, Louis XIV retarda t'il longtemps cette opération. Aprés plusieurs mois de Calvaire et de douleur, Louis XIV demanda a être opéré. L'intervention consistait à ouvrir la plaie afin de la nettoyer. C e fut finalement le chirurgien du roi, Charles-François Félix, qui convint Louis XIV. Fin décembre 1686 Dieu a guéri l'anus du roi Louis XIV ! God save the King !. L'issue de l'opération était cruciale pour le chirurgien qui mettait en péril sa carrière et sa vie. Pendant des mois, Charles-François Félix s'entraînait sur des sans-abris – leur nombre est toujours inconnu, mais certains moururent. « La Grande Opération » se déroula dans le plus grand des secrets à Versailles le 18 novembre 1686. Elle dura trois heures et fut un véritable succès grâce à l'invention de Charles-François Félix; le scalpel-extracteur. La réussite de l'opération se célébra dans tout le royaume et il devint, pendant un temps, la mode parmi les nobles français de se faire retirer des fistules. Plus généralement, le succès de Charles-François Félix permit une grande revalorisation de la chirurgie en tant que science.