Le 23 janvier dernier, la France a confirmé à l'Onu l'extension de la censure des sites internet, sans juge, sans contradictoire, ni vérification judiciaire de l'illégalité des sites bloqués. Du jour au lendemain, n'importe quel site pourra être bloqué, bien au-delà des motivations de sécurité nationale. Plus de contrôle assure-t-il plus de sécurité? Un certain nombre de Français sont prêts à abandonner un peu de liberté contre un peu de sécurité... Rappelons que Benjamin Franklin nous mit en garde des conséquences de ce jeu dangereux. Nos politiciens pensent pouvoir résoudre les problèmes de société par des intrusions dans la vie privée. Remarquez que cette croyance dépasse le cadre du terrorisme: Un fait divers, vite une loi. Un débat de société, aussitôt une autre loi. Collège René Cassin- Beauce La Romaine - débat philo : Sommes nous libres ?. En 30 ans, le recueil annuel des lois a décuplé de volume. Cette course effrénée aux nouvelles lois a un nom: l'hyperinflation législative. Et là où la loi devient abondante, elle devient nécessairement injuste. Il est nécessaire de rappeler le rôle de la Loi.
Il exclut ainsi l'idée que l'homme aurait un destin décidé par un Dieu qui aurait ainsi déterminé son essence (sa définition) avant qu'il ne vienne au monde. Sartre pense qu'il n'y a pas de Dieu et que de ce fait l'homme est seul et peut se définir lui-même, personne n'a pensé sa vie avant lui. C'est pourquoi il dit que l'homme est un projet, il décide de comment il va évoluer, de ce qu'il va devenir. Sommes nous libres translation. C'est pourquoi pour l'homme « l'existence précède l'essence ». L'homme n'est pas comme un objet qui va d'abord être pensé par l'artisan pour ensuite être réalisé. Dans le cas de l'homme, il existe avant d'avoir une définition stricte et c'est ce qu'il fait dans sa vie qui va ensuite permettre de dire ce qu'il a été. Contre la thèse du déterminisme Sartre s'oppose à la thèse du déterminisme. Il s'oppose à ceux qui nous disent impuissants car nous ne pourrions pas nous changer, car nous ne pourrions pas échapper à notre classe, à notre famille, à notre passé ou vaincre nos désirs, ou changer nos habitudes.
«Il n'y a que la volonté, ou liberté de décision, que j'expérimente si grande en moi que je n'ai idée d'aucune autre plus grande» Descartes, Méditations métaphysiques (1641), IV. • L'idée qu'il faut croire ou faire quelque chose sans chercher à comprendre pourquoi («argument d'autorité») ne peut satisfaire un esprit formé aux mathématiques et habitué à l'idée de démonstration rationnelle, reposant sur des arguments déduits logiquement à partir d'évidences simples, par un «sujet» qui serait le point de départ de ses pensées et de ses actes. • Descartes est un des philosophes qui a le plus fermement affirmé cette conception. Il montre que le sujet autonome se constitue dans: - le cogito - «Je pense donc je suis»: le fait de mon existence en tant que conscience pensante, s'impose à moi avec une certitude absolue. Sommes nous libres et gratuits. C'est une vérité que je trouve en moi-même sans le recours à aucune autorité. - l'expérience du libre-arbitre, c'est-à-dire de la capacité de faire un choix, est une faculté qui ne peut pas être divisée.